Symboliquement, les membres du comité avaient apporté 70 arbustes victimes de la sécheresse hivernale dans le Clunisois pour composer une « mini forêt » et représenter les plantations mortes qui peuplent la campagne. « Ces arbres, premiers de cordée du green washing, n’atteindront jamais le sommet. (…) Ils devaient compenser les émissions de carbone, ils ne pourront même pas décorer nos fêtes de Noël. »
Dans un communiqué adressé à macon-infos, le collectif dénonce plus précisément « la compensation carbone (…) une vaste arnaque qui ne fonctionne pas, car nous ne savons plus quoi planter en Saône-et-Loire qui survive aux nouveautés climatiques (sécheresses, canicules, vents forts...). »
Malgré le soutien de certains intellectuels, Soulèvements de la terre est toujours sous la menace d’une dissolution, menace à laquelle il répond par un slogan : « On ne dissout pas le vivant » et invite à revoir dans l’urgence le modèle économique et d’interrompre les projets écocidaires qui conduisent à « réchauffer la planète, perturber le cycle de l’eau, favoriser les accidents météorologiques, détruire la biodiversité, polluer, provoquer et accentuer des crises humanitaires… » Et de prévenir : « partout où la nature doit se défendre, surgiront les Soulèvements de la terre. »
Contact : soulevementsdelaterre-macon@