samedi 27 juillet 2024

 

Alors que les élections européennes se profilent à l'horizon, de plus en plus de voix s'élèvent contre la confiscation de la souveraineté nationale par le pouvoir politique. Confiscation qui date, rappelons-le, de 1992, année du traité de Maastricht approuvé par une très courte majorité de Français. Du bout des lèvres en effet, et à l'issue d'un débat qui est entré dans l'histoire pour les raisons que l'on sait, traité défendu par un Mitterrand Machiavel faisant la promesse d'un avenir enchanté.

Puis 2005 est passé par là, avec un NON beaucoup plus net du peuple français, dans des conditions pourtant bien défavorables au NON, les élites de l'époque, jusqu'au président de la République, défendant très majoritairement le OUI.

 

En 1955, Raymond Aron publie L'opium des intellectuels, ouvrage dans lequel il se livre à une critique du communisme stalinien, opium des intellectuels de gauche. L'on sait ce qu'il en a été de cette idéologie totalitaire et mortifère. Comparaison n'est pas raison, certes. Pour autant, il n'est pas inutile d'écouter les leçons de l'histoire et de se rendre compte de ce qu'est devenue l'Union Européenne pour le pouvoir politique et certaines firmes, américaines notamment : un opium qui agit contre la volonté du peuple, seul dépositaire de la souveraineté depuis la Révolution. « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. » art.III de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen.

« Un corps politique est en voie d'unification, sur un territoire donné, et c'est ce corps qui se manifeste en 1789, invoquant la volonté du peuple et chassant les ennemis qui veulent abattre la Révolution aux cris de « Vive la nation ! » » écrit le philosophe Denis Collin. « Les Nations sont des communautés de vie et de destin. » Complétons en disant qu'une nation, c'est un peuple, une langue, une histoire, une culture. C'était aussi une monnaie. 

 

Depuis plus de trente ans, le mot qui revient le plus souvent dans la bouche des politiques et des experts de tout poils est le mot crise. Tel est donc le bilan de l'U.E. qui devait résoudre le chômage et en finir définitivement avec la guerre. Crises économique, sociale, trahisons du pouvoir politique, affaissement de la morale, agonie de notre démocratie. Les enfants des babyboomers n'ont grandi qu'avec cela. C'est toujours mieux que la guerre nous répondra-t'on. Certes. Mais la politique est précisément la volonté d'éviter la guerre autant que faire se peut et, surtout, de construire un temps présent heureux, une vie digne et vivable pour toutes et tous, ainsi qu'un avenir qui le soit aussi. Sinon, elle ne sert à rien. 

 

L'UE coûte à la France beaucoup plus qu'elle ne rapporte. 

« Sur le papier, la France donne donc effectivement plus d'argent qu'elle n'en reçoit. C'est ce qu'on appelle un contributeur net au budget de l'UE. Toutefois, ce calcul ne prend pas en compte les bénéfices de l'appartenance à l'Union européenne. La Commission rappelle que l'appartenance à l'UE permet notamment aux entreprises françaises d'accéder aux marchés nationaux de tous les pays de l'UE, soit près de 400 millions de consommateurs. » peut-on lire sur France-info.

Hélas, l'on peut prendre à contre-pied la leçon de cette presse européiste béate (qui vient de licencier un de ses journalistes présentateurs pour discussion avec le président du RN dans l'optique de faire un livre avec lui...) pour écrire : « Sur le papier, la contre-partie de ce plein tarif pour la France est l'accès au marché de 400 millions de consommateurs. » Sur le papier seulement... car la réalité n'est pas tout à fait celle-ci. L'on sait aujourd'hui, les agriculteurs l'ont bien montré, que la concurrence libre et non-faussée ̶ inscrite dans le TCE présenté au référendum de 2005 ̶ , qui devait assurer la prospérité, est une promesse en l'air, une chimère. Les résultats économiques de l'U.E. sont les moins bons du reste du monde développé (35 % d'augmentation du PIB entre 1999 et 2022 quand la Chine a fait 548 %, les Etats Unis 58 % et le Royaume Unis 35 % - base de données OCDE). La France, hyper-endettée, dégringole. Et l'UE n'y pourra rien, au contraire, c'est la sanction qui nous guette, sanction si l'on ne respecte pas le pacte budgétaire qui incite à la politique d'austérité. Quand tout était possible pendant la crise sanitaire, l'UE nous rappelle à l'ordre, ou plutôt rappelle à l'ordre ceux qui lui font allégeance, à savoir nos dirigeants. 

Avant les agriculteurs, l'on peut remonter à ce qu'ont subi les artisans boulangers qu'ils ont saigné par dogmatisme européiste, ne voulant pas sortir du sacro-saint marché européen de l'électricité ; remonter aussi au sabotage d'EDF - fleuron énergétique français - raconté par son ancien P.D.-G. Henri Proglio. Pour résumer : la vente à prix cassé de 25 % de notre production électronucléaire à des concurrents étrangers pour que ceux-ci puissent la revendre aux clients d'EDF ! Prix ensuite indexé au gaz pour ne pas contrarier nos amis Allemands consommateurs de gaz russe à bas coût. Ça dépasse l'entendement !

Voilà ce que nous coûte l'obsession de nos dirigeants pour l'U.E. et notre complexe d'infériorité vis à vis de l'Allemagne. Plus encore que des milliard d'euros, ce sont notre force et notre souveraineté que nous avons abandonnées. 

 

Insistons sur le coût de l'UE pour la France. 

« Au total en 2020, toutes politiques confondues, les principaux bénéficiaires nets en volume et en pourcentage du revenu national brut (RNB) sont les États d'Europe centrale et orientale (Pologne, Hongrie, Roumanie) mais aussi la Grèce, le Portugal, ainsi que la Belgique et le Luxembourg du fait de la comptabilisation des dépenses administratives. En pourcentage de RNB, outre le Luxembourg, la Lituanie, la Croatie, la Hongrie, la Lettonie, la Grèce, l'Estonie, la Bulgarie et la Pologne sont les principaux bénéficiaires » La Tribune datée du 15 novembre 2022. En somme, la France paie pour les autres. 

« En 2020, les dépenses réalisées en France se sont élevées à 15,8 milliards d'euros » peut-on lire toujours dans La Tribune. Notons par ailleurs que l'année 2020 était une année covid, avec des dépenses pharaoniques de la France qui ont finalement fait exploser la dette. 

En 2023, la France a donné 27,2 milliards à l'UE, en 2022, plus de 26 milliards, en 2021, plus de 27 milliards !... La contribution en 2024 sera de plus de 21 milliards. Les retours sont de l'ordre de 10 à 15 milliards. Pour les pertes, il suffit de faire la différence et d'entendre les voix des travailleurs de ce pays (agriculteurs en particuliers, qui ont pourtant largement bénéficiés de la PAC mais aspirent à vivre de la vente de leur travail et non pas de subventions !...). 

Quand on voit la mobilisation politique récente pour les agriculteurs et pour la simplification des démarches entrepreneuriales pour faciliter la vie des chefs et cheffes d'entreprises, on se dit qu'il faudrait des élections plus souvent dans notre beau pays... Peut-être les salariés auraient-ils été entendus pour la retraite l'année dernière... 

 

Paix, prospérité et épanouissement des peuples. Telle était la promesse de 92. 

Aujourd'hui, nos élites au pouvoir veulent faire entrer l'Ukraine dans l'U.E. et dépenser des sommes toujours pharaoniques pour servir une obsession, une idéologie devenue guerrière. 

« La guerre, c'est l'échec de la politique » - Henri Guaino

 

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » assénait Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne, en 2015 dans Le Figaro.

Continuer à défendre une telle Europe, qui coûte et qui se fait contre les peuples, n'est pas raisonnable, encore moins démocratique. Cette U.E. agit désormais comme un opium dans l'esprit des élites et des multinationales, qui font fi de notre souveraineté. 

 

19 ans sans référendum ! Et l'on tente de nous vendre aujourd’hui une souveraineté de substitution, qui n'existe pas : la souveraineté européenne. Elle n'existe pas car le peuple européen n'existe pas. Il y a des peuples européens, qui n'ont en commun, pour l'heure, qu'une monnaie commune pour un marché commun. Et encore, le Royaume Unis a toujours gardé sa monnaie.

Elle n'existe pas non plus car nous avons refusé le TCE en 2005. 

Elle n'existe pas, enfin, car la souveraineté est nationale, telle q'édictée dans la Constitution française en son article 3 : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » 

Le peuple aura-t'il le dernier mot ? C'est à lui d'en décider, et donc à chacun et à chacune d'entre nous. Il ne s'agit ni plus ni moins que du combat pour la souveraineté politique, nationale, celle du peuple, première de toutes les souverainetés. Nous savons faire nation tous les quatre ans, pour la coupe du monde de football. Redevenons cette nation politique qui caractérise notre pays : mettons l'UE au pas et ne laissons pas l'inverse continuer. 

Rodolphe Bretin

 

 


« La démocratie, c'est le gouvernement du peuple exerçant la souveraineté sans entrave. » Charles de Gaulle en 1942. 

« La souveraineté, c'est d'abord un absolu. C'est la volonté d'un peuple. Elle est donc indissociable de l'idée de peuple. S'il n'y a pas de peuple, il n'y a pas de souveraineté. » Henri Guaino

« La souveraineté est un des rares concepts centraux de la modernité politique, dont elle désigne un trait spécifique : l'autonomie du politique et des communauté politiques. En ce sens, ce concept est associé à la formation de l'Etat-nation dans l'Europe depuis le XVIème sècle. (…) À l'origine, la souveraineté est celle du royaume et du roi [d'où, sans doute, les réticences actuelles à gauche] ; progressivement pourtant, l'idée va s'imposer que son seul titulaire est le peuple. » Marcel Gauchet

« Souveraineté de la nation et souveraineté du peuple (…), les deux concepts sont inséparables. La souveraineté du peuple actualise, mets en œuvre la souveraineté de la nation. » Marcel Gauchet

« Changer les institutions n'y changera rien. Notre crise est une crise de souveraineté (…). » Stéphane Rozès – politologue.

 

 

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