Communiqué de la préfecture

Afin de faire le point sur la situation de la ressource en eau dans le département, le préfet de Saône-et-Loire a réuni ce mardi 24 juin le comité départemental ressources en eau.

À l’exception de quelques épisodes orageux localisés, il n’a quasiment pas plu dans le département depuis plus de 15 jours. L’absence de précipitations, combinée à des températures élevées, a entraîné une diminution rapide du débit des cours d’eau. Les premiers seuils d’alerte sont désormais franchis sur l’ouest du département.

C’est pourquoi le préfet a décidé de prendre un arrêté sécheresse qui place :

• en alerte les secteurs « Arroux - Morvan », « Bourbince » et « Arconce et Sornin » avec des premières mesures de restriction visant à limiter la consommation d’eau ;

• en vigilance tout le reste du département.

Une généralisation et un renforcement des mesures de restriction au cours des prochaines semaines apparaissent inévitables si la situation hydrologique du département continue à se dégrader.

En alerte, les usages de l’eau sont contraints : arrosage des espaces verts interdit, irrigation agricole soumise à restrictions d’horaires, prélèvements pour les activités industrielles réduits, remplissage des piscines privées interdit sauf remise à niveau ou 1 misʳᵉ e en eau sous conditions, lavage des voitures interdit en dehors des stations professionnelles équipées d’un système de recyclage des eaux, de matériel haute pression ou portique programmé ECO sur ouverture partielle.…

Les particuliers peuvent s’informer des restrictions en vigueur dans leur commune en consultant la plateforme en ligne VigiEau : https://vigieau.gouv.fr/

Le préfet rappelle que l’économie d’eau doit être un souci quotidien pour l’ensemble des usagers du département. Chacun doit mettre en œuvre tout au long de l’année des mesures d’économie, par exemple limiter les arrosages des pelouses, le lavage des véhicules, privilégier les douches aux bains, remplir sa piscine avant l’été ou renoncer à la remplir, réparer les fuites d’eau même minimes… Les activités économiques doivent quant à elles s’adapter afin de réduire leurs prélèvements, pour anticiper l’intensification des sécheresses que le changement climatique génère.