Les 26 septembre et 28 septembre ont été respectivement désignés Journées Mondiales du droit à la contraception et du droit à l’avortement. Ce sont deux journées essentielles, à l’heure où les menaces sur le droit à décider de sa sexualité, sa santé et sa vie ne cessent de s’accentuer.
Communiqué de Femmes solidaires Mâcon
La journée mondiale de la contraception a pour but, depuis 2007, d’informer et de sensibiliser le grand public, et plus spécifiquement les jeunes, sur les sujets tels que les différentes méthodes de contraception existantes, le choix juste de contraceptif, les risques liés aux rapports sexuels non-protégés et les infections sexuellement transmissibles.
La journée mondiale de l’avortement permet aux femmes, depuis 2011, de revendiquer l’accès à l’avortement sécurisé, qui se doit être un droit fondamental et non négociable pour garantir les droits humains de chaque femme et fille dans le monde entier.
A l’occasion de ces deux journées, l’association Femmes Solidaires Mâcon tient à rappeler quelques chiffres. Aujourd’hui, dans le monde : il y a plus de 120 millions de grossesses non planifiées ; 45% de tous les avortements sont à risque ; plus de 40 000 femmes meurent des suites d’un avortement non sécurisé, et plus de 40% des femmes vivent dans des pays où l’interruption volontaire de grossesse n’est pas autorisée.
Aujourd’hui, dans le monde, les droits des femmes à disposer de leur corps et à faire leur propre choix quant à leur santé sexuelle et reproductive, sont encore trop souvent bafoués ; on assiste à la puissance croissante des mouvements anti-choix et donc parallèlement aux reculs du droit à l’avortement, y compris dans des contextes où il semblait pourtant garanti.
Face à cette triste réalité et aux menaces croissantes, l’association Femmes Solidaires Mâcon rappelle l’urgence du combat pour les femmes en faveur d’un accès universel, sans distinction ni discrimination, à une santé sexuelle, pas obligatoirement reproductive.