Ce sont trois compagnie de CRS dépêchées par le ministère de l'Intérieur qui se déploiyaient ce lundi soir sur Mâcon à la suite d'une nuit très agitée pour les forces de l'ordre, ayant essuyé des tirs de mortiers et des provocations. « C'est un dispositif hors norme pour Mâcon » a souligné le directeur zonal adjoint des CRS zone Est...

 

Des feux de poubelles ont également été allumés dans les rues du Beaujolais, Albert Camus, et rue des Blanchettes. « Plusieurs quartiers se sont animés cette nuit » a indiqué le préfet, « et d'une mauvaise manière. »   

Il n'a été procédé à aucune interpellation. En revanche, le mot d'ordre cette nuit est on ne peut plus clair : « Tolérance zéro ! » Il a été prononcé ce soir par le commissaire divisionnaire Thomas Kiefer lors d'un point presse avant déploiement.

Des renforts d'officiers de police judiciaire de tout le département sont également prévus pour absorber les interpellations éventuelles.  

Les CRS prenaient position sur l'avenue Charles de Gaulle à 20h ce soir. Ils sont amenés à patrouiller dans tous les quartiers. Leur présence pourrait se prolonger pendant plusieurs nuits. 

 

Concernant la victime des violences, blessée grave au niveau du cou lors de la nuit de samedi à dimanche, son état s'est stabilisé.  

Quant à l'officier de police blessé, qui faisait partie des 6 policiers qui s'interposaient dans la nuit du 28 au 29, il est rétabli.

 

Des témoins de la scène du 29 ont ré-affirmé avoir vu quatre hommes type Maori semer le trouble dès 23h le 28, à proximité de la boulangerie Marie Blachère du quartier de La Déserte : « J'ai appelé la police, mais ils n'ont pas jugé nécessaire de se déplacer. Ce n'est pas normal, tout cela aurait pu être évité » confie l'une d'entre eux.

« La police a fait tout ce qu'elle pouvait faire » a défendu le commissaire divisionnaire.

Rappelons qu'un individu était placé en garde à vue dès dimanche.  

 

Rodolphe Bretin

 

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© Photos Rodolphe Bretin

Le dialogue s'engage entre le maire, le préfet et les habitantes du quartier

Le commandant Luc Brun avec le préfet Yves Séguy et la sous-préfète Salwa Philibert