Ouverte depuis deux mois, la résidence seniors des Girandières, construite juste derrière l’église Saint Pierre, et à deux pas du Crescent, soufflait ce jeudi les 90 bougies de Madame Denise Petit.
Cette pimpante nouvelle nonagénaire, arrivée fin janvier avec son mari Maurice, son ainé de deux ans, tenait à fêter ce quatre-vingt dixième anniversaire en compagnie des autres résidents et du personnel des Girandières.
Denise Petit est née le 24 mars 1934. Après avoir fait ses premiers pas dans la maison familiale de Charnay-lès-Mâcon, elle croise et fait chavirer le cœur de Maurice, qui l’épouse lorsqu’elle a 25 ans. Pas le temps de coiffer le chapeau de Sainte-Catherine que les voilà partis convoler et travailler du côté de Villeurbanne, dans l’usine d’emboutissage.
Après une vie professionnelle intense et bien remplie, la retraite bien méritée arrive en 1992, et c’est le retour des amoureux dans la maison de Charnay-lès-Mâcon.
Pierre et Olivier les enfants, plus cinq petits-enfants et six arrières petits-enfants, occupent bien les journées de ces deux néo-retraités.
Et le temps passe, vite, très vite. Les années s’écoulent et s’ajoutent, et il devient de plus en plus compliqué pour les époux Petit de rester dans leur maison. « Mais, il n’était pas question d’en partir. Et pour aller où ? » souffle Denise avec un grand sourire.
La vie continue malgré tout, avec les aléas qui l’accompagnent. Ces dernières années deviennent un souci permanent pour les enfants. Jour et nuit, il faut veiller à ce que les parents aillent bien. La maison est aménagée afin que les époux Petit se sentent le mieux possible, mais ça ne fait pas tout. Il faut trouver une autre solution. Cependant, avec des parents qui ne veulent pas partir, l’affaire n’est pas simple.
« C’est toujours un déchirement de quitter l’endroit où l’on a passé les deux tiers de sa vie » continue Denise, tout en couvant Maurice du regard. Et un jour, c’est le déclic. Les enfants évoquent alors le concept des résidences seniors, dans laquelle leurs parents seraient confortablement installés. L’idée fait son chemin et les deux nonagénaires acceptent de quitter leur maison. Avec un pincement au cœur, certes, mais également avec un avenir plus sécurisé. Le pas est franchi, les descendants soufflent.
Les Girandières ouvrant leurs portes en ce début 2024, les époux Petit craquent pour le charme de cette résidence toute récente, et optent pour un T3 tout confort, avec terrasse et vue sur l’église Saint-Pierre. On peut trouver pire.
« Depuis, ils sont heureux, retrouvent le sourire, la joie de vivre, et une vie sociale qu’ils avaient perdue » dit leur fils Pierre. « Arts plastiques, jeux de société, gym douce, sorties en ville sont proposées par Justine » poursuit Marine la jeune directrice.
Désormais, Denise prône le bien-être dans cette résidence du centre-ville. « Vous écrirez bien dans votre article qu’il faut que les gens n’aient plus de crainte de quitter leur maison, et qu’ici on y est très bien. Je les encourage à venir nous rejoindre » conclut la nouvelle public-relations du 55 passage des Halles de Mâcon.
« Non médicalisée, la résidence des Girandières est parfaite pour les seniors désireux de conserver leur indépendance, tout en se sentant sereins au quotidien. Elle permet aux résidents de continuer à vivre comme avant, dans un environnement chaleureux, confortable et parfaitement sécurisé » précise Marine.
Jeudi, tout ce petit monde s’est retrouvé dans le salon, une résidente a joué quelques notes sur son accordéon, puis le gâteau a été partagé entre tous. Joie de vivre et convivialité étaient forcément présentes.
macon-infos souhaite également un bon anniversaire à Denise Petit.
Rémy Mathuriau