Ce mardi se tenait l’AG d'Unis pour Mâcon, l’association de soutien à la majorité municipale, avec un parfum de début de campagne... Présent, le maire a motivé les troupes dans la perspective de 2026. « Quoi qu’il arrive, je serai dans la campagne qui va s’ouvrir ! » a-t'il dit.
C'est dans une salle bien remplie que la présidente Denise Lamur a ouvert cette belle soirée avec un large sourire. Quelques instants avant, elle confiait sa satisfaction : « Notre association se porte bien et de nouveaux adhérents ont rejoint nos rangs, nous les remercions et leur souhaitons la bienvenue. Nous sommes près de 180 adhérents et plus de cent personnes sont présentes ce soir. 70 resteront pour le dîner… Les prochaines élections municipales seront vite là, nous devons nous rassembler, nous mobiliser pour soutenir la nouvelle équipe qui, nous le souhaitons vivement, sera presque identique à la dernière, un maire avec son Conseil municipal qui a embelli notre ville depuis 2001. Si vous voulez que cela continue rejoignez-nous ! »
Sérénité affichée de Sandra Robin, trésorière, qui présenta un rapport financier très solide, traduisant la bonne santé de l’association. L’adoption du rapport moral et du rapport financier à l’unanimité ne fut donc qu’une formalité, qui laissait la place à l’intervention de Jean Patrick Courtois.
Cette intervention de leur leader était visiblement très attendue par les adhérents présents. Et ils n’allaient pas être déçus. Dans une prise de parole sans note, Jean Patrick Courtois s’engagea dans un exercice qu’il affectionne tout particulièrement, celui de l’état des lieux de sortie de mandat(s). Son discours repris tous les aspects fondamentaux de la vie municipale : « Nous avons tenu nos promesses… même montant d’endettement en 2001 qu’en 2026, et, en tenant compte de l’inflation sur ces 25 années, la dette a baissé de 40 %. Nous laissons la ville avec des capacités financières permettant de nouveaux investissements.
Même maitrise des dépenses de fonctionnement et du niveaux des emplois publics, c’est notre marge de manoeuvre, c’est ce qui alimente notre dynamisme.
Et puis, le travail et la réussite dans la recherche des aides, des subventions… dans la strate des villes de 30/50 000 habitants, nous sommes 45 % au dessus du niveau moyen de subventions obtenues… Avec la préférence cardinale pour les emprunts à taux fixes, le tableau dressé laisse entrevoir de nouveaux projets, de nouveaux grands investissements. »
La philosophie de l’action municipale n’a pas changé depuis 2001, Jean Patrick Courtois rappela son crédo moteur : « C’est dans une ville où l’on est bien, où l’on vit bien, que l’on s’épanouit dans la durée, que le travail, l’emploi, la créativité d’entreprise prennent le meilleur dynamisme. »
Cette spirale vertueuse a permis au maire de passer en revue les grands dossiers en cours, parmi lesquels nous retiendrons : « Un centre équestre qui s’autofinance, qui n’aura rien couté au contribuable, et qui va ouvrir un centre de formation ; Des halles, qui vont réouvrir car les négociations avancent avec un groupe qui existe bien ; une usine avec 150 emplois, plus 100 dans 2 ans, qui arrive ; l’attractivité de Mâcon pour les entreprises qui frappent à nos portes grâce à Saône Digitale, qui entrera dans le cercle vertueux avec l’aménagement environnemental engagé ; l’agrandissement du port économique de la CCI pour l’horizon 2030 ; une nouvelle navette « en diagonale, pour une meilleure desserte des quartiers ; une grande voie verte etc. Les dossiers défilent, très bien amenés dans le suspens bien maitrisé, comme une ébauche de programme établi, près pour 2026.
Concernant la sécurité le message est clair et ferme : « Nous ne céderons rien ! » Cette détermination au combat pour la lutte contre l’insécurité laisse entrevoir que la passion pour Mâcon est encore bien présente : « Nous n’avons peut être pas tout fait, mais nous n’avons pas à rougir de notre bilan de ces 25 années. Nous ne laisserons pas les Gauches détruire ce que nous avons construit ensemble ! C’est pourquoi, une liste défendra nos idées, nos projets et notre ligne d’action. Quoi qu’il arrive, je serai dans la campagne qui va s’ouvrir ! »
J.-Y. Beaudot